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July 21, 2004
Pour publication immédiate

Les enfants de l’Î.-P.-É. se portent bien selon un nouveau rapport

Santé et Services sociaux

Si on les compare aux enfants des autres provinces, les enfants de l’Î.-P.-É. se portent très bien, d’après les indicateurs nationaux de la santé et du bien-être des enfants.
Selon un rapport rendu public aujourd’hui par le Conseil du premier ministre sur le développement de l’enfant en santé, l’Î.-P.-É. devance le reste du pays dans plusieurs domaines de la santé des enfants tels que le poids-santé à la naissance, le comportement personnel et social positif, ainsi que la faiblesse des taux d’hospitalisation pour des blessures chez les enfants.
Le premier ministre Binns indique que les Insulaires devraient être encouragés par les renseignements contenus dans le troisième rapport annuel sur les enfants de l’Î.-P.-É. « Nos jeunes enfants font très bien dans de nombreux secteurs de développement. Cela donne une image positive de nos jeunes familles et met en évidence la qualité de nos programmes de santé, de nos programmes sociaux et de nos programmes d’éducation à la petite enfance, de dire le premier ministre. Le rapport fait ressortir nos points forts mais aussi les domaines où des améliorations s’imposent. Nous voulons souligner l’excellent travail du Conseil du premier ministre et de toutes les autres personnes qui travaillent fort pour assurer que nos enfants prennent un bon départ dans la vie. »
Selon le président du Conseil du premier ministre, le Dr David Wong, le rapport compare les progrès des enfants de l’Île-du-Prince-Édouard à ceux des enfants d’un bout à l’ autre du pays, et ce, de la naissance jusqu’à l’âge de cinq ans. On tient compte des indicateurs suivants : le développement physique, la sécurité et la protection, le développement socio-affectif, la famille et la collectivité.
Le rapport souligne les initiatives actuelles axées sur les enfants qui appuient les objectifs de la stratégie provinciale de développement de l’enfant en santé et attire l’attention sur le financement accordé aux programmes de l’Î.-P.-É. par l’intermédiaire de l’Initiative fédérale/provinciale de développement de la petite enfance. « En suivant de près les progrès de nos enfants, nous sommes en mesure d’orienter les gouvernements et les communautés afin de travailler ensemble pour le bien de nos enfants, explique le Dr Wong. Des questions telles que le tabac durant la grossesse et l’obésité chez les enfants nécessitent une intervention concerté e de la part du gouvernement et de la collectivité. Nous sommes chanceux d’habiter une petite province, car nous avons une bonne communication et nous collaborons efficacement pour améliorer le sort des enfants par l’entremise de notre stratégie provinciale de développement de l’enfant en santé. »
Le rôle du Conseil du premier ministre sur le développement de l’enfant en santé est de renseigner le premier ministre sur les problèmes affectant les jeunes enfants à l’Î.-P.-É. et les solutions mises en oeuvre pour y remé dier. Les membres du Conseil du premier ministre sur le développement de l’enfant en santé sont le Dr David Wong, président, Jane Craswell, Debbie Montgomery, Charles Sark, B.J. Willis, Alice Taylor et Cindy Shepard.
Le rapport est disponible en ligne à : www.gov.pe.ca/hcd/index.php3.
Document d’information
Troisième rapport annuel sur les enfants 2002-2003
Conseil du premier ministre sur le développement de l’enfant en santé
de l’Île-du-Prince-Édouard

Indicateurs sur lesquels l’Î.-P.-É. devance le reste du pays :
• Pourcentage le plus faible de naissances prématurées (Î.-P.-É. 5,8 %, Canada 7,5 %)
• Proportion la plus faible de bébés ayant un faible poids à la naissance (Î.-P.-É. 4,3 %, Canada 7,5 %)
• Plus faible taux d’hospitalisation pour des blessures chez les enfants pour 100 000 (Î.-P.-É. 353, Canada 430)
• Plus faible taux d’hyperactivité/d’inattention (Î.-P.-É. 10,8 %, Canada 15,1 %)
• Taux le plus élevé d’enfants démontrant des comportements personnels et sociaux positifs (Î.-P.-É. 93,2 %, Canada 84 %)
• Proportion la plus faible de familles présentant un niveau élevé de dysfonctionnement (Î.-P.-É. 8,3 %, Canada 11,3 %)
• Le moins d’inquiétudes par rapport à la faible cohésion du quartier (Î.-P.-É. 6,4 %, Canada 14,1 %)
• Aucun cas signalé de rougeole, de méningococcie invasive ou de maladies causées par le Hib, 1998-2001
• Deuxième meilleur r ésultat en ce qui concerne la sécurité du voisinage (Î.-P.-É. 19,8 %, Canada 24,4 %)
• Troisième rang pour ce qui est du taux d’enfants souffrant de troubles affectifs (Î.-P.-É. 16,1 %, Canada 17,8 %)

Indicateurs sur lesquels l’Î.-P.-É. est semblable à la moyenne canadienne :
• Niveaux semblables en ce qui concerne le développement moteur et social (Î.-P.-É. 66,5 %, Canada 72,6 %)
• Moyenne semblable d’enfants présentant des taux élevés d’aggressivité physique (Î.-P.-É. 11 %, Canada 12,6 %)
• Niveaux semblables par rapport aux capacités langagières des enfants de 4 et 5 ans (Î.-P.-É. 75,4 %, Canada 68,8 %)
• Pourcentage semblable d’enfants de 0 à 5 ans provenant de familles à faible revenu (Î.-P.-É. 31,8 %, Canada 25,5 %)
• Pourcentage semblable d’enfants ayant des niveaux d’interaction faibles avec leur parent (Î.-P.-É. 12,6 %, Canada 16,1 %)
• Très faible taux d’enfants dont le parent ou le tuteur présente des symptômes de la dépression (Î.-P.-É. 7,9 %, Canada 10,5 %)
• Tout comme au Canada, la mortalité infantile a diminué de 15 % à l’Î.-P.-É. au cours des deux dernières d écennies
• Niveaux semblables par rapport à la scolarité de la mère :
• Moins que le secondaire (Î.-P.-É. 13,6 %, Canada 12,1 %)
• Secondaire (Î.-P.-É. 16,5 %, Canada 16,1 %)
• Postsecondaire (Î.-P.-É. 22,7 %, Canada 26,5 %)
• Collège ou université (Î.-P.- É. 47,2 %, Canada 45,3 %)

Indicateurs sur lesquels l’Î.-P.-É. a obtenu un score inférieur à la moyenne canadienne :
• Plus grande proportion de bébés ayant un poids élevé à la naissance (Î.-P.-É. 19,9 %, Canada 13,8 %)
• Troisième rang pour ce qui est du taux d’allaitement maternel (Î.-P.- É. 68 %, Canada 79 %)
• Taux le plus élevé d’enfants nés de mères qui fumaient pendant la grossesse (Î.-P.-É. 23,9 %, Canada 18,5 %)
• Niveaux plus bas par rapport à la scolarité du père :
• Moins que le secondaire (Î.-P.-É. 19,1 %, Canada 13,3 %)
• Secondaire (Î.-P.-É. 20,2 %, Canada 17,6 %)
• Postsecondaire (Î.-P.-É. 15,7 %, Canada 19,2 %)
• Collège ou université (Î.-P.- É. 45 %, Canada 49,9 %)
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Contact pour les médias: Patrick Dorsey
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