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September 27, 2004
Pour publication immédiate

LES ÉLÈVES DE L’ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD ONT L’OCCASION DE PARTICIPER À UNE ÉTUDE PORTANT SUR UN VACCIN CONTRE LA COQUELUCHE

Santé et Services sociaux

Le docteur Lamont Sweet, médecin hygiéniste en chef, a annoncé aujourd’hui qu’environ 18 000 élèves seront conviés à participer à une étude portant sur un vaccin contre la coqueluche. Cette étude sera effectuée au cours des prochaines semaines. La participation est limitée aux élèves de la 3e année à la 9e année, et ceux de la 11e et 12e année.
La coqueluche est une maladie qui peut être grave, particulièrement chez les jeunes enfants. Elle touche également les grands enfants, les adolescents ou les adultes de tous âges. Le vaccin contre la coqueluche qui était administré à l’Île-du-Prince-Édouard avant 1997 n’offrait pas une protection absolue contre la coqueluche et il causait un grand nombre de réactions. En 1997, un nouveau vaccin contre la coqueluche a été développé pour les enfants âgés de moins de sept ans. Suite à l’administration de ce vaccin, on a observé un nombre moins élevé de réactions et, en cas de réactions, elles étaient moins graves.
Le docteur Sweet a expliqué : « L’Île-du-Prince-Édouard a connu des éclosions de coqueluche en 1993, 1996 et au cours des 18 derniers mois. Cependant, depuis que nous avons commencé à utiliser le nouveau vaccin en 1997, nous avons connu une chute des cas de coqueluche chez les enfants âgés de moins de sept ans. Puisqu’ils n’ont pas reçu le nouveau vaccin, le nombre de cas parmi les élèves demeure élevé. Cette étude fournit une excellente occasion de faire une campagne de rattrapage de la vaccination des enfants d’âge scolaire, et elle devrait contribuer à une baisse des cas de coqueluche dans l’ensemble de la province. »
Le docteur Sweet a déclaré que le vaccin qui sera administré aux enfants a déjà été homologué pour usage chez les enfants âgés de moins de sept ans et chez les personnes âgées de 11 à 54 ans.
« L’étude a pour but de documenter le nombre et les types de réactions qui seront perçues chez les enfants d’âge scolaire qui n’ont pas reçu une injection de rappel contre la coqueluche depuis un nombre d’années. Chaque enfant recevra un thermomètre numérique, une règle et un journal, lequel servira à documenter les effets de la piqûre. Ils pourront également inscrire leurs données sur un site Internet spécial. Les renseignements recueillis seront envoyés au docteur Scott Halperin, chef de l’unité des maladies infectieuses de l’IWK Health Centre à Halifax, et à son équipe pour l’interprétation. »
Le vaccin de rappel contre la coqueluche est également un vaccin contre le tétanos et la diphtérie. Auparavant, on était d’avis qu’il fallait attendre dix ans suite à la dernière injection avant d’administrer ce rappel parce qu’on croyait qu’il entraînerait des douleurs au bras et une forte fièvre. Cependant, on estime maintenant que le nouveau vaccin de rappel peut être administré aux enfants dont l’injection de rappel du vaccin a été administrée deux ans plus tôt.
La plupart des élèves de la 10e année ne pourront pas participer à l’étude parce qu’ils ont reçu un rappel qui contenait le vaccin contre la coqueluche alors qu’ils étaient en 9e année. Lors de l’étude, le vaccin sera offert à tous les élèves de la 3e à la 12e année qui n’ont pas reçu le vaccin l’année dernière.
Les élèves admissibles recevront des informations sur l’étude qu’ils devront amener à la maison. Si vous avez des questions supplémentaires, veuillez communiquer avec le ministère de la Santé et des Services sociaux en composant le (902) 368-4996, ou composer le numéro sans frais de l’étude ADACELMC 1 800 891-4334.
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Contact pour les médias: Sara Underwood
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