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November 9, 2005
Pour publication immédiate

Une enquête montre que les capacités de lecture et d’écriture des Insulaires sont équivalentes à celles des autres provinces

Éducation

Une étude internationale rendue publique aujourd’hui montre que les capacités de lecture et d’écriture à l’Île-du-Prince-Édouard sont semblables à la moyenne canadienne. Depuis que la dernière enquête a été rendue publique en 1994, le nombre des Insulaires peu alphabétisés a légèrement diminué, et le nombre des Insulaires hautement alphabétisés a augmenté légèrement.
L’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) mesure la capacité de lire et d’écrire ainsi que les capacités au calcul. Plus de 700 Insulaires ont participé à l’enquête de deux heures.
L’enquête utilise cinq niveaux pour rapporter les résultats. Les personnes du 1er et du 2e niveau sont celles qui ne peuvent pas lire ou qui peuvent uniquement traiter des documents clairs et simples. Les compétences du 3e niveau sont réputées être le niveau minimal requis pour fonctionner dans une société complexe et avancée. Aux niveaux 4 et 5, les personnes possèdent les capacités les plus élevées de traiter les renseignements.
À l’Île-du-Prince-Édouard, 19 pour cent des répondants font partie des plus hauts niveaux, les niveaux 4 et 5. Ce pourcentage est plus élevé que la moyenne canadienne de 17 pour cent. Il est également 3 pour cent plus élevé que la moyenne du Canada atlantique.
À l’Île-du-Prince-Édouard, 38 pour cent possèdent des capacités de lecture et d’écriture de niveau 3. C’est 3 pour cent plus élevé que le Canada, et identique à la moyenne du Canada atlantique.
Finalement 43 pour cent des Insulaires sont de niveau 1 et 2 de compétences. C’est 6 pour cent plus bas que le Canada et 2 pour cent plus bas que le Canada atlantique.
À ce sujet, le premier ministre Pat Binns a déclaré : « Cela signifie qu’à l’Î.-P.-É., notre pourcentage d’analphabètes a diminué, et le nombre d’Insulaires aux plus hauts niveaux a augmenté. Même si les différences sont petites du point de vue des statistiques, elles montrent que la province s’en va dans la bonne direction. J’espère que cela veut dire que nos investissements dans l’éducation des adultes commencent à donner des résultats. Même si nous faisons de petits gains, l’alphabétisation demeure toujours un problème à l’Î.-P.-É. Les efforts considérables d’alphabétisation réalisés à l’heure actuelle par la province sont encourageants, et nous espérons en tirer parti. »
À l’Î.-P.-É., les niveaux les plus élevés d’alphabétisation se retrouvent chez les personnes âgées de 26 à 35 ans.
Par comparaison à d’autres pays, les niveaux d’alphabétisation de l’Île-du-Prince-Édouard sont moins élevés qu’en Norvège et aux Bermudes et plus élevés qu’en Suisse, aux États-Unis, en Italie et au Mexique.
NOTE D'INFORMATION

Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA)

• L’EIACA mesure le taux de succès des adultes en capacité de lire et d’écrire, de calculer et de résoudre des problèmes. Cela inclut la capacité de comprendre et d’utiliser l’information écrite à la maison, au travail et dans la communauté.

• L’enquête mesure quatre différents types d’alphabétisation :
• Textes suivis : information contenue dans les éditoriaux, brochures et des manuels d'instruction.
• Textes schématiques : information contenue dans les formulaires, horaires, cartes et tableaux.
• Calcul : compétences nécessaires pour utiliser les chiffres présentés dans des documents imprimés afin de solder un compte, calculer du pourboire, remplir un formulaire;
• Résolution de problèmes : Réflexions et actions guidées par un but dans des situations où il n'existe aucun processus habituel.

• L’EIACA utilise cinq niveaux pour rapporter les résultats :
• Le niveau 1 dénote un niveau de compétences très faible; par exemple, la personne peut être incapable de déterminer correctement la dose d’un médicament à administrer à un enfant d’après le mode d’emploi indiqué sur l’emballage.
• Les répondants du niveau 2 peuvent lire uniquement des textes simples, explicites, correspondant à des tâches peu complexes. Le niveau 2 correspond aux personnes qui savent lire, mais qui obtiennent de faibles résultats aux tests. Elles peuvent avoir acquis des compétences suffisantes pour répondre aux exigences quotidiennes mais il leur est difficile de faire face à de nouvelles exigences, comme l’assimilation de nouvelles compétences professionnelles. (Î.-P.-É. 29 %)
• Le niveau 3 est considéré comme un minimum convenable pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une société complexe et évoluée. Il dénote à peu près le niveau de compétences nécessaire pour terminer des études secondaires et entrer dans le supérieur. Comme les niveaux plus élevés, il exige la capacité d’intégrer plusieurs sources d’information et de résoudre des problèmes plus complexes. (Î.-P.-É. 38 %)
• Sont classés dans les niveaux 4 et 5 les répondants qui font preuve d’une maîtrise des compétences supérieures de traitement de l’information. (Î.-P.-É. 19 %)

• On rapporte qu’à l’Î.-P.-É. 43 % des adultes âgés entre 16 et 65 ans sont de niveaux 1 et 2 par comparaison à 45 % dans la région Atlantique. Le nombre d’Insulaires au plus faible niveau d’alphabétisation est moins élevé que dans le reste de la région Atlantique. L’Île a le même pourcentage de personnes de niveau 3 que dans les provinces de l’Atlantique. Le pourcentage de personnes dans les niveaux 3 et 4 à l’Î.-P.-É. a augmenté de 3 %, à la différence des provinces de l’Atlantique où ces groupes ont perdu du terrain.

• Par comparaison au Canada, l’Î.-P.-É. a un plus fort pourcentage de personnes possédant un haut niveau de capacités. Dans les niveaux 4 et 5, on rapporte que l’’Î.-P.-É. à 19 % de personnes, par rapport au Canada où l’on en dénombre 17 %. L’Î.-P.-É. a 3 % de plus de personnes au niveau 3, et 6 % de moins aux plus bas niveaux, soit 1 et 2.

• La compétence moyenne à l’Î.-P.-É. est statistiquement la même que la moyenne canadienne dans tous les domaines : compétence dans les textes suivis, compétence dans les textes schématiques, calcul et résolution de problèmes.

• Par comparaison aux autres provinces, la moyenne du résultat de l’Île-du-Prince-Édouard en compétence dans les textes suivis est plus élevée qu’à Terre-Neuve et Labrador, au Nouveau-Brunswick, et au Nunavut; elle est la même qu’au Canada, en Nouvelle-Écosse, au Québec, en Ontario, aux Territoires du Nord-Ouest et au Manitoba; et elle est plus faible qu’au Yukon, en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan.

• Par comparaison aux autres pays, la moyenne du résultat en compétence dans les textes suivis est plus faible qu’en Norvège et aux Bermudes, et plus élevée qu’en Suisse, au Mexique et aux États-Unis.

• À tous les niveaux, au Canada ou ailleurs dans le monde, plus de personnes ont des difficultés avec le calcul qu’avec la compétence dans les textes suivis ou la compétence dans les textes schématiques.

• À l’Î.-P.-É. , les plus hauts niveaux d’alphabétisation se trouvent chez les personnes âgées entre 26 et 35 ans.

• Dans la plupart des provinces, la majorité des jeunes ont des niveaux de 3 ou plus en compétence dans les textes suivis.

• Les minorités linguistiques au N.-B, Qc, On, et Mb obtiennent des résultats inférieurs à leurs homologues anglophones. Au Québec, à éducation semblable, la performance des anglophones et des francophones est la même.
• La dernière évaluation de l’EIACA remonte à 1994. À ce moment-là, moins d’Insulaires ont participé, ce qui a empêché d’obtenir des résultats provinciaux. En raison d’un plus large échantillon de participants en 2003, on peut maintenant rapporter des résultats provinciaux.
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Contact pour les médias: Jean Doherty
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