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November 15, 2005
Pour publication immédiate

LES ÉCOLES PRENNENT DES MESURES POUR ABORDER L’INTIMIDATION

Bureau du procureur général

Cette semaine, les écoles de l’Île organisent toutes sortes d’activités pour aborder l’intimidation.
La semaine du 14 au 20 novembre est la Semaine de sensibilisation à l’intimidation. Le thème « C’est cool d’aider » est centré sur ce que les jeunes peuvent faire pour réduire et empêcher l’intimidation.
La ministre de l’Éducation et procureure générale Mildred Dover a dit : « L’intimidation est un sérieux problème dans nos écoles et nos communautés. Cette semaine, nous demandons aux parents et aux dirigeants de groupes de jeunes de parler de l’intimidation aux enfants. On doit encourager les jeunes à intervenir lorsqu’une personne se fait intimider. Ils doivent savoir qu’en gardant le silence, ils donnent du pouvoir à l’intimidateur. La réduction de l’intimidation chez les jeunes est une des meilleures choses que nous puissions faire pour aborder les questions sociales comme la violence en milieu familial et le crime. »
Une étude canadienne récente suggère que l’intimidation a lieu toutes les sept minutes dans les terrains de jeu des écoles et toutes les 25 minutes en classe. L’intimidation a souvent lieu devant des observateurs, lesquels donnent du pouvoir à l’intimidateur en n’agissant pas. On estime que 85 pour cent des épisodes d’intimidation ont lieu dans le contexte d’un groupe de pairs. La plupart du temps, lorsque les pairs interviennent au nom de la victime, l’intimidation cesse en moins de dix secondes. L’acte d’intervenir ne signifie pas nécessairement de confronter l’intimidateur, mais plutôt d’approcher la victime, de rester indifférent à l’intimidateur, de parler à la victime et de s’éloigner avec elle.
Les enfants ont besoin de courage pour intervenir lors d’une intimidation. Les jeunes ne veulent pas être vus comme des traîtres par leurs amis. Ils ont peur que l’intimidateur les cible la prochaine fois. Ces craintes empêchent la majorité des jeunes de parler et cela donne, à son tour, plus de pouvoir à l’intimidateur.
Martha Ellis, présidente de la Fédération foyer-école de l’Î.-P.-É., encourage les parents à parler à leurs enfants de l’intimidation cette semaine. Elle dit : « Les parents devraient enseigner à leurs enfants et à leurs jeunes que l’intimidation ne se limite pas à la violence physique, mais elle peut aussi être de la violence verbale. On devrait encourager les enfants à penser à ce qu’ils disent et comment ils le disent. Nos mots devraient servir à encourager les autres à la maison, à l’école, sur le terrain de soccer, à la patinoire, peu importe où nous allons. »
Un grand nombre d’écoles à l’Île ont organisé des activités pour aborder l’intimidation. La semaine dernière, les élèves de l’école Englewood ont célébré la « Semaine de la paix » avec une assemblée d’inauguration avec comme conférencier invité Jim Harris. Les enseignants et le personnel, habillés de vêtements des années ‘60 ont joué des instruments de musique et ont chanté une chanson originale sur la paix de style rap qu’ils avaient écrite pour les élèves. Chaque jour, des chansons de paix étaient jouées lors des annonces matinales, suivies d’une citation sur la paix et un défi quotidien.
Un grand nombre d’écoles intermédiaires telles que Englewood et Queen Charlotte ont fait venir les Canadian Half Pints cette semaine. La présentation puissante et amusante du groupe aide les jeunes à comprendre pourquoi ils ne devraient pas taquiner les autres.
Cette semaine, l’école East Wiltshire fait venir le conférencier invité Israel Okeafor. Ils tiendront également une table ronde sur la prévention de l’intimidation avec les adultes et les élèves.
Charlottetown Rural High School tiendra une campagne-éclair d’affiches. Les affiches encouragent les élèves à ne pas rester là à rien faire quand quelqu’un se fait intimider, mais plutôt de défendre la personne parce que c’est la bonne chose à faire.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l’intimidation, visitez le site : www.bullying.org
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Contact pour les médias: Jennifer MacLeod
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