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April 25, 2006
Pour publication immédiate

PREMIÈRE SEMAINE NATIONALE DE SENSIBILISATION AUX VICTIMES D'ACTES CRIMINELS AU CANADA

Bureau du procureur général

Aujourd’hui, la procureure générale Mildred Dover a reconnu la toute première Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels au Canada en tant que belle occasion de sensibiliser les collectivités aux questions qui touchent les victimes d'actes criminels et d'informer la population des services et des lois qui sont en place pour aider ces victimes et leurs familles. La Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels au Canada se tiendra du 23 au 29 avril 2006 sous le thème « Des gens, des services, des lois : les connaissez-vous? »
La procureure générale a dit : « Chaque personne a sa propre définition de la justice. Cependant, pour les victimes et les survivants de crimes, la justice signifie qu’on les traite avec respect; qu’on les écoute et qu’on les entende. Ils auront une voix dans les décisions majeures liées à leur affaire et les contrevenants seront tenus responsables de leurs crimes. »
Selon une étude de Statistiques Canada menée en 2004, 28 p. 100 de tous les Canadiens âgés de 15 ans et plus — plus d’un adulte sur quatre — ont été victimes du crime au moins une fois au cours de l’année précédente. Ces chiffres rendent compte uniquement des crimes rapportés à la police; la même étude suggère que jusqu’à deux tiers des crimes commis ne sont pas déclarés. « Lorsque des crimes sont commis, cela touche la collectivité entière », a poursuivi la ministre Dover. « La famille, les amis et les voisins ressentent les conséquences. La plupart d’entre nous connaissent quelqu’un qui a été victime, ou nous avons peut-être été victimes nous-mêmes. »
À l’Île-du-Prince-Édouard, les services aux victimes de crime ont été établis avec l’adoption de la loi intitulée Victims of Crime Act en 1989, et le comité consultatif des services aux victimes a été mis en place pour offrir des conseils au gouvernement sur les questions liées aux victimes de crimes. Madame Dover a énuméré les services offerts dans la province qui répondent aux besoins des victimes. Les besoins des victimes incluent d’être renseigné au sujet de l’état de l'enquête et de la poursuite judiciaire, du système de justice pénale et de son fonctionnement, de l’aide offerte pour la préparation au tribunal; d’obtenir du soutien émotionnel et du counseling; de connaître les autres agences et services dont elles peuvent se prévaloir; de savoir quelle est l’aide offerte afin de préparer la déclaration de la victime, quels sont les moyens qui s'offrent afin d'obtenir une indemnisation financière pour le crime commis et quelle est la protection offerte en application de la loi intitulée Victims of Family Violence Act.
Les travailleurs des services aux victimes de l’ensemble de la province offrent de l’aide aux victimes et aux survivants de crimes, et travaillent en collaboration avec la police et les autres partenaires du système de justice pénale et de la communauté afin d’offrir un soutien aux victimes dans la période suivant le crime et tout au long de leur participation au système de justice pénale. En 2005, plus de 1 100 Insulaires ont été dirigés aux services aux victimes. De ces personnes,
• plus de 300 étaient victimes de violence à l’endroit de l’épouse;
• 90 étaient victimes d’autre violence familiale;
• 55 étaient victimes de violence sexuelle, plus de la moitié desquelles étaient âgées de moins de 20 ans.
Les autres personnes étaient victimes d’autres crimes comme le vol qualifié, l’introduction par effraction, les voies de fait, le vol, le harcèlement criminel, et autres préjudices corporels ou infractions contre les biens.
La procureure générale Dover a dit que dans les dix dernières années, on a accompli du progrès afin de faire entendre la voix des victimes dans le système de justice pénale. Elle a expliqué que les intérêts de la victime doivent être pris en considération lorsqu’un agent de police, un juge ou un juge de paix prend la décision de détenir un accusé. Les victimes de crimes ont également le droit de soumettre une déclaration de la victime, et la loi oblige les juges à prendre en considération ces déclarations lors de la détermination de la peine des affaires criminelles.
La ministre Dover a réitéré l’engagement du gouvernement en ce qui a trait au traitement et au progrès des questions liées aux victimes et a reconnu le dévouement des prestataires de services aux victimes, des agents de police, des professionnels travaillant dans le système de justice et les agences communautaires, et les bénévoles individuels qui travaillent à appuyer et à aider des victimes de crimes et leurs familles dans notre province.
Elle a ajouté : « En tant qu’individus et membres de la communauté, nous pouvons aider en reconnaissant les conséquences du crime, en se portant bénévole pour aider les victimes, en référant les victimes aux services à leur disposition et en étant une source de soutien personnel pour les victimes du crime. »
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Contact pour les médias: Connie McNeill
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