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February 19, 2007
Pour publication immédiate

Victoria ajoute 13 propriétés patrimoniales au Registre

Affaires communautaires et culturelles

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Le ministre des Affaires communautaires et culturelles, Elmer MacFadyen, a donné ce matin, le coup d’envoi de la Journée du patrimoine, en présentant des certificats d’inscription au registre de lieux patrimoniaux aux propriétaires de 13 demeures à Victoria ainsi qu’au propriétaire d’une demeure se trouvant près de Tryon.

Les 13 propriétés de Victoria se voyant reconnues pour leur importance historique portent à 29 le nombre total de lieux patrimoniaux reconnus dans le village de Victoria. On compte, entre autres, deux propriétés qui ont été désignées Lieux patrimoniaux en vertu de la Heritage Places Protection Act (Loi sur la protection des lieux patrimoniaux). Le Victoria Village Inn et le Victoria Community Centre and Playhouse ont été récemment désignés propriétés patrimoniales et le ministre MacFadyen a dévoilé des plaques commémoratives à ces deux endroits ce matin. La désignation est le plus haut niveau de reconnaissance en vertu de la Heritage Places Protection Act (Loi sur la protection des lieux patrimoniaux) et s’accompagne de restrictions juridiques quant à toute modification du paysage ou des éléments architecturaux qui en font un lieu patrimonial.

La Doma Home à Tryon – parfois connue sous le nom de Gouldrup-Gamble house – s’est également vue reconnue aujourd’hui par la remise d’un certificat du registre de lieux patrimoniaux.

« J’aimerais féliciter les propriétaires qui reconnaissent et apprécient la valeur historique de ces lieux et qui ont travaillé pour les préserver, a déclaré le ministre MacFadyen. Ces édifices et ces lieux nous enseignent l’histoire et les réalisations de nos ancêtres tout en reflétant la fierté de leurs propriétaires et des communautés d’aujourd’hui. Ils constituent véritablement nos plus grands artéfacts. »

La fondation Héritage Canada fait, chaque année, la promotion du troisième lundi de février comme Journée du patrimoine. Les activités de la semaine du patrimoine se poursuivront tout au long de la semaine.

DOCUMENTATION :

Les propriétés suivantes ont été désignées en vertu de la Heritage Places Protection Act (Loi sur la protection des lieux patrimoniaux) et se sont vu remettre des plaques, rappelant ainsi qu’il s’agit de lieux patrimoniaux désignés.

The Victoria Village Inn : Construit dans les années 1870, cet édifice fut d’abord une demeure privée, probablement habitée par Thomas Trowsdale qui y a alors exploité, pour une courte période, un atelier de fabrication de voitures. Le capitaine Allan MacLean et sa famille ont occupé la maison pendant de nombreuses années. Le bâtiment a conservé de nombreux éléments architecturaux originaux de style victorien, dont sa conception vernaculaire en forme de « L », son ornementation comprenant des garnitures en dentelle de bois, des moulures, ainsi que des fenêtres cintrées et à arc brisé. La demeure a été convertie en auberge dans les années 1970 ; elle est exploitée depuis une trentaine d’années. Il s’agit d’une structure architecturale importante dans le village de Victoria, car elle se trouve au cœur du village, près du Victoria Community Centre and Playhouse (centre communautaire et théâtre).

Le Victoria Community Centre and Playhouse : L’ancien Victoria Hall a été construit en 1915 par Win Bradley, un menuisier et constructeur de Kelly’s Cross. Cet édifice a été un lieu de rassemblement pour de nombreux événements sociaux et pour de nombreuses causes de la communauté. Il est toujours bien en vue, au centre du village. Il est situé à l’endroit même où il a été construit et il a conservé ses éléments architecturaux d’origine. On a su respecter le style architectural d’origine au fil des transformations et des rénovations qu’on lui a fait subir. Depuis 1982, le Victoria Hall est un théâtre qui connaît le succès sous le nom de « Victoria Playhouse » et qui attire des visiteurs des quatre coins de la province et d’ailleurs.

Les 13 propriétés suivantes de Victoria by the Sea ont été répertoriées en vertu de la Heritage Places Protection Act (Loi sur la protection des lieux patrimoniaux) :

La résidence Dunrovin du 31, rue Nelson : Cette résidence a été construite en 1910 pour Charles Palmer, fils de Donald W. Palmer, qui, en 1855, a réservé 20 acres du domaine des Palmer pour fonder le village de Victoria. Construite dans le style néo-reine-Anne, c’est la troisième résidence à être construite sur cette propriété. Autrefois connue sous le nom de « Recess III », la demeure a été rebaptisée « Dunrovin », par la famille Wood lorsque celle-ci en fit l’acquisition en 1929.

La résidence Rowans du 88, rue Nelson : Il se peut que cette demeure ait été construite dès le début des années 1850. On pense qu’elle était autrefois à Hampton et qu’elle a été relocalisée à son emplacement actuel au début des années 1880 ; la résidence est de style victorien tarabiscoté. Plus tard, elle a été la propriété de la famille Archibald qui a ajouté la véranda panoramique, le pignon avant, les quartiers des employés et les garnitures en dentelle de bois. Le terrain de la propriété se distingue par la présence d’un grand nombre de sorbiers des oiseaux. De 1927 jusqu’en 1980, la demeure a été la propriété de la famille Inman.

Le 132, rue Nelson : Cette résidence est une demeure à deux étages d’influence géorgienne, à bardeaux de bois. On pense qu’elle a été construite par M. H.B. Hillcoat, D.Ph. en 1868. La propriété a vu passer d’autres familles, dont les familles Rogerson, Lea, Lord et MacVittie. La façade symétrique de la maison et l’entrée principale sont de style géorgien. Bien que certaines transformations aient été réalisées, la maison conserve ses corbeaux de corniche jumelés, ses retours de corniche prononcés et ses larmiers aux fenêtres.

L’église anglicane St. John the Evangelist : Cette église a été construite en 1901 par les Haslam Brothers de Victoria en remplacement de l’église construite en 1841 sur ce site, au 391, rue Nelson. Cette église a été conçue par un architecte réputé de l’Île, William Critchlow Harris. Elle constitue un bon exemple de l’architecture néo-gothique, dont certains éléments sont évidents au niveau de ses contreforts, de ses fenêtres à remplage et en arc tiers-point, de son abside semi-circulaire et de sa tour de coin avec un pinacle à chaque coin. Située bien en vue, en bordure de Victoria, l’église anglicane St. John the Evangelist est un grand monument dans ce secteur.

Le 3, rue Russell : Il s’agit d’une maison de deux étages, à ossature de bois, dans le style architectural vernaculaire maritime avec pignon central. Datant des années 1880, cet édifice a conservé la plupart de ses caractéristiques architecturales d’origine. Après avoir été occupée par John P. Knox, un pêcheur de homard, la résidence est passée aux mains de son fils Jim Knox et de sa famille. Jim Knox a œuvré dans le secteur de la pêche à Victoria pendant plus de 60 ans et a également exploité une renardière.

Le 23, rue Russell : Cette résidence a été bâtie entre 1870 et 1880 dans le style vernaculaire maritime avec pignon central. Plusieurs éléments architecturaux d’origine sont toujours là, intacts, dont la véranda décorative et les colonnes de support ainsi que les capuchons des fenêtres. Un solarium proéminent a été ajouté au second étage dans les années 1930 ou 1940. Cette résidence est particulièrement associée à la famille de l’homme d’affaires de Victoria, L.D. MacLeod, et est toujours aux mains des descendants de la famille MacLeod aujourd’hui. À la fin des années 1930, la propriété a également abrité un pavillon de guérison ou pavillon pour les tuberculeux, qui accueillait des patients en convalescence ayant souffert de tuberculose.

Le 22, rue Water : Cette maison a été construite par un homme d’affaires de Victoria, Angus Brien, dans le style colonial géorgien et sa construction remonte aux années 1870. L’édifice a largement conservé son caractère et ses attributs architecturaux d’origine et il est en très bon état. Angus Brien était connu pour ses activités commerciales dans les domaines de l’exploitation forestière et des fournitures de tout genre et, en 1880, il avait son propre quai dans le village ainsi que plusieurs entrepôts qui ont grandement contribué à l’économie de Victoria.

Le 24, rue Main : Cette résidence a été construite entre 1880 et 1890, possiblement pour Warren Hood, un ferblantier du coin. D’autres familles sont liées à la propriété comme les Stordy, les Brooks, les Clark, les Cameron et les MacLean. Cet édifice est de style architectural avec cheminée centrale et il est toujours doté de certains éléments architecturaux qui ont survécu, comme les deux fenêtres en baie de la façade nord, les fenêtres deux à deux avec capuchons décoratifs et les portes à panneaux. Le degré d’inclinaison du toit a été modifié autour des années 1970, passant d’un toit à faible pente à un toit à deux versants. Les caractéristiques architecturales de la maison offrent un style unique dans le village.

Le 27, rue Main : Cette demeure a été construite dans les années 1870 pour Charles Wright. Plus tard, elle a été occupée par un tailleur, Murdock Stewart, et sa famille. En 1911, la résidence a été transférée à Charles F. Miller (1867-1945), un conditionneur de homard, un représentant commercial de machines à coudre Singer et un accordeur de piano. Les caractéristiques architecturales de la maison constituent un bon exemple du style architectural simple dans le village. Cela apparaît clairement si l’on considère la construction simple à ossature de bois et le revêtement en bardeaux, ainsi que la petite entrée de la véranda.


Le 28, rue Main : Construite pour servir de résidence privée à Benjamin Haslam dans les années 1870, cette propriété est un exemple du style vernaculaire en forme de « L ». Après la famille Haslam, ce fut au tour de la famille de Jabez Lea (1847-1934) d’occuper la propriété. Plus récemment, la résidence a été convertie pour abriter une boutique d’artisanat/studio d’art. L’âge de l’édifice, ses attributs architecturaux et sa conception, dont la traverse d’origine à carreaux et les lumières latérales de l’entrée principale ainsi que le fait qu’on puisse la relier aux premiers résidents de Victoria, sont autant d’éléments qui confèrent à cette propriété son importance historique.

Le 30, rue Main : Cet édifice a été construit après 1910, dans le style carré monumental, un des rares bâtiments de ce style architectural à Victoria. Au début de son « histoire », la demeure a été la propriété de Herb Profitt et de Charles Rogers qui étaient associés à l’Orient Hotel tout proche. La demeure est la maison d’enfance de feu le sénateur Heath Macquarrie (1919-2002), et elle est restée dans la famille Macquarrie jusqu’en 2003 servant alors de résidence d’été aux Macquarrie. Le style architectural, son état extérieur excellent, son intégrité et le fait que cette maison soit rattachée au sénateur Heath Macquarrie, constituent les raisons pour lesquelles cette propriété a été inscrite au registre de lieux patrimoniaux.

Le 31, rue Main : Cette demeure a été bâtie aux alentours de 1926 pour Austin Sobey qui a exploité une épicerie et un bar laitier dans la partie avant pendant de nombreuses années. La maison a été construite dans le style bungalow. Elle est restée sur son site d’origine et a subi peu de transformations. Depuis les années 1940, la demeure a servi de résidence d’été à Helena Maud Lea, veuve de l’ancien premier ministre, Walter Lea (1874-1936).

Le 10, rue Nelson : Cette demeure est de style simple de la fin de l’époque victorienne, un style populaire dans les Maritimes de 1880 à 1915. Ce style architectural se caractérisait par une conception simple, peu ostentatoire. Cette maison-là est dotée de fenêtres en saillie attrayantes et de moulures discrètes autour des portes et des fenêtres. La pente de toit importante du toit à deux versants caractérise aussi ce style. L’histoire de la maison a été liée à celle de la famille McNevin de 1914 jusque dans les années 1970.

La propriété suivante, située à Tryon, a également été répertoriée en vertu de la Heritage Places Protection Act (Loi sur la protection des lieux patrimoniaux) :

Résidence Doma, à Tryon (Doma signifie « maison ») : Construite dans le style vernaculaire maritime avec lucarne centrale, la maison a également été connue sous le nom de « Gouldrup-Gamble house ». On raconte qu’elle a été construite par John Gouldrup en 1855. En 1883, la résidence appartenait à Thomas Gamble et elle est restée dans la famille Gamble jusqu’à la fin des années 1940, époque à laquelle elle a été vendue à Claude Vessey qui fabriquait et réparait, sur le site, des harnais pour chevaux. Présente depuis longtemps dans la communauté et ayant vu son style architectural bien préservé, la résidence Doma continue de compter dans la communauté de Tryon.
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Contact pour les médias: Connie McNeill
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