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November 20, 2007
Pour publication immédiate

Publication des résultats de l’Enquête 2007 sur la consommation de drogues par les élèves de l’Île-du-Prince-Édouard

Éducation

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Les résultats de l’Enquête 2007 sur la consommation de drogues par les élèves de l’Île-du-Prince-Édouard ont été rendus publics aujourd’hui lors d’une conférence de presse tenue à l’école Colonel Gray High. La docteure Linda VanTil, épidémiologiste, a présenté un survol du rapport et les ministres de la Santé, Doug Currie, et de l’Éducation, Gerard Greenan, ont pris la parole au nom de leurs ministères respectifs.

L’Enquête 2007 sur la consommation de drogues par les élèves de l’Île-du-Prince-Édouard s’inscrit dans une initiative concertée des provinces de l’Atlantique et s’appuie sur un questionnaire uniformisé administré dans les quatre provinces. La dernière enquête sur le sujet s’est déroulée en 2002.

Environ 3 000 élèves de 7e, 9e, 10e et 12e année de l’Île ont été sondés et les résultats de 2007 révèlent que les taux de consommation de drogues chez les jeunes insulaires sont similaires à ceux de 2002. À comparer aux autres provinces de l’Atlantique, l’Île figurait parmi celles dont les pourcentages de consommation de drogues étaient les moins élevés, et ce, dans plusieurs catégories.

« Les résultats de ce rapport nous fournissent des renseignements précieux au moment où nous développons nos programmes et nos services pour aider les jeunes et les familles de l’Île à faire face à la consommation d’alcool et de drogues », a dit Doug Currie, ministre de la Santé. « Les gouvernements reconnaissent aussi que pour régler ce problème, il est essentiel de poursuivre nos efforts au chapitre de la promotion de la santé, de la sensibilisation aux risques de la consommation de drogue et de la prévention. »

Les résultats de l’enquête indiquent que l’alcool demeure la drogue prisée par les élèves et que le taux de consommation d’alcool des élèves de l’Île est demeuré stable depuis 2002. Le pourcentage d’élèves qui ont déclaré avoir consommé de l’alcool au moins une fois dans la dernière année varie de 8 % pour les élèves de 7e année à 77 % pour les élèves de 12e année.

Parmi les jeunes de l’Île-du-Prince-Édouard, environ un élève adolescent sur quatre a déclaré avoir consommé du cannabis, une proportion similaire à celle de 2002 et inférieure à l’usage de cannabis dans les autres provinces de l’Atlantique. Les taux de consommation de cannabis varient de 3 % pour les élèves de 7e année à 37 % pour ceux de 12e année. Environ 5 % des jeunes ont déclaré consommer des stimulants, des champignons magiques ou des substances inhalées, tandis que moins de 3 % ont déclaré faire usage d’autres drogues illégales telles que le LSD, la cocaïne, les tranquillisants ou les stéroïdes anabolisants.

Le pourcentage de tabagisme chez les élèves a diminué depuis 2002. Les résultats de 2007 montrent que 15 % des élèves ont fumé la cigarette dans l’année précédente.

Le ministre de l’Éducation Gerard Greenan a dit que l’enquête fournissait aux éducateurs, aux professionnels de la santé et aux parents de l’information utile pour les aider à soutenir les élèves dans leurs choix d’habitudes de vie saines. « L’enquête fournit des données récentes et crédibles sur la nature et l’étendue de la consommation de drogues chez les jeunes et sur les conséquences nuisibles qui s’ensuivent. Elle nous éclaire également sur les pressions incroyables que subissent les jeunes à une période critique de leur développement social et scolaire », a-t-il dit. « Nous diffuserons largement cette information aux parents et à nos partenaires par l’entremise du site Web du gouvernement et ceux des écoles. Nous allons nous servir de ces données dans l’élaboration de notre stratégie de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes et pour d’autres programmes visant à renforcer les apprentissages des élèves et les aider à acquérir de saines habitudes de vie. »

Selon le ministre de la Santé, Doug Currie, le gouvernement est déterminé à offrir des programmes améliorés de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes. « En même temps que nous poursuivons nos travaux en vue de l’élaboration de notre stratégie de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes et de sa mise en œuvre, nous nous penchons sur les besoins globaux des jeunes en matière de toxicomanie, notamment sur le plan de l’éducation, de la prévention, de l’évaluation, de l’intervention, du traitement et de la réadaptation. »

L’Enquête sur la consommation de drogues chez les élèves est une collaboration entre le ministère de la Santé, le ministère de l’Éducation et l’Université Dalhousie. Il s’agit de la quatrième vague d’enquêtes réalisées dans la région de l’Atlantique.

On peut se procurer le rapport en version anglaise et française depuis le site Web du ministère de la Santé de l’Île-du-Prince-Édouard au www.gov.pe.ca/go/studentdrugsurvey

DOCUMENT D'INFORMATION

Rapport : Enquête 2007 sur la consommation de drogues par les élèves

Méthodologie:

L’Enquête 2007 sur la consommation de drogues par les élèves de l’Île-du-Prince-Édouard s’inscrit dans une initiative concertée des provinces de l’Atlantique et s’appuie sur un questionnaire uniformisé administré dans les quatre provinces.

Environ 3 000 élèves de 7e, 9e, 10e et 12e année de l’Île ont été sondés récemment à propos de la consommation de drogues. Cent soixante et une classes ont été choisies au hasard à travers l’Île et on a demandé à tous les élèves des classes sélectionnées de participer à l’enquête. Les élèves provenaient à la fois de milieux ruraux et urbains et les écoles relevaient des commissions scolaires de l’est, de l’ouest et de langue française.

Les élèves fréquentant l’école privée, les élèves scolarisés à domicile, les élèves absents de l’école le jour de l’enquête et les décrocheurs scolaires ont été exclus à dessein de l’enquête.

Par consommation de drogues, on entendait avoir fait usage de drogues dans quelque endroit que ce soit au moins une fois dans l’année précédant l’enquête.

Une question ouverte à la fin du questionnaire donnait l’occasion aux élèves d’exprimer leurs opinions et préoccupations à propos de la consommation d’alcool et d’autres drogues.

Ce rapport est l’estimation la plus fiable à ce jour de l’étendue de la consommation de drogues dans la population étudiante adolescente de l’Île-du-Prince-Édouard.

Il s’agit d’une quatrième vague d’enquêtes réalisées dans les provinces de l’Atlantique fournissant des données comparatives pour toute la région.

Résultats:

Les résultats de 2007 révèlent que les taux de consommation de drogues chez les jeunes insulaires sont similaires à ceux de 2002. À comparer aux autres provinces de l’Atlantique, l’Île figurait parmi celles dont les pourcentages de consommation de drogues étaient les moins élevés, et ce, dans plusieurs catégories.

Dans la partie du rapport sur les tendances, on compare les résultats pour l’Île-du-Prince-Édouard en 2007 aux résultats obtenus en 1996, 1998 et 2002 et aux résultats des autres provinces de l’Atlantique pour 2007.

Comme la sous-déclaration est un problème, il se pourrait que certains résultats aient été sous-estimés. L’enquête est fondée sur l’autoévaluation de sorte que certains élèves peuvent avoir exagéré leur consommation de drogues ou l’avoir niée.

Les résultats de 2007 indiquent que l’alcool demeure la drogue prisée par les élèves et que le taux de consommation d’alcool des élèves de l’Île est demeuré stable depuis 2002. Le pourcentage d’élèves qui ont déclaré avoir consommé de l’alcool au moins une fois dans la dernière année varie de 8 % pour les élèves de 7e année à 77 % pour les élèves de 12e année.

Parmi les jeunes de l’Île-du-Prince-Édouard, environ un élève adolescent sur quatre a déclaré avoir consommé du cannabis, une proportion similaire à celle de 2002 et inférieure à l’usage de cannabis dans les autres provinces de l’Atlantique. Les taux de consommation de cannabis varient de 3 % pour les élèves de 7e année à 37 % pour ceux de 12e année.

Environ 5 % des jeunes ont déclaré consommer des stimulants, des champignons magiques ou des substances inhalées, tandis que moins de 3 % ont déclaré faire usage d’autres drogues illégales telles que le LSD, la cocaïne, les tranquillisants ou les stéroïdes anabolisants.

Le pourcentage d’élèves qui ont déclaré avoir fumé la cigarette plus d’une fois dans l’année a diminué de 33 % depuis 1996. Le pourcentage s’établit à 15 % en 2007. Une diminution générale de l’usage du tabac se constate à tous les niveaux scolaires.

Orientations futures:

Les résultats de l’enquête sur la consommation des drogues par les élèves sont utiles pour soutenir nos efforts en vue de contrer l’usage de drogues chez les jeunes de l’Île. Ce travail exige de la concertation entre le gouvernement, les partenaires communautaires et le public.

Le gouvernement s’est engagé à renforcer les services de lutte contre la toxicomanie des jeunes et le ministère de la Santé travaille toujours à l’élaboration d’une stratégie globale, en trois phases, de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes. Phase 1 : consultation préliminaire et recherche sur les pratiques exemplaires, phase 2 : consultation d’experts et validation des résultats de la recherche par des consultations publiques et phase 3 : mise en œuvre de la stratégie. Nous en sommes à la phase deux.

Suivant des discussions antérieures, un cadre préliminaire a été élaboré. Ce cadre sera discuté et évalué en collaboration avec des intervenants du milieu lors de forums publics et de groupes de discussion qui se tiendront les 17, 18 et 19 décembre prochains.

Des experts nationaux du Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies et du Centre de toxicomanie et de santé mentale participeront à l’animation des consultations et fourniront de l’information sur les pratiques exemplaires en matière de dépendance et de toxicomanie.

De plus, un comité consultatif sera mis sur pied dans les prochaines semaines pour planifier et mettre en œuvre la stratégie.

Le gouvernement souhaite également explorer les possibilités d’un modèle d’évaluation sûr.

Nous reconnaissons qu’il faut prendre en compte de nombreux besoins au chapitre des programmes et des services et qu’un service d’hébergement doté d’installations est une composante importante. Un centre d’hébergement et de traitement offrant des services 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sera planifié et établi au cours de 2008 et 2009.

Au moment où le gouvernement procède à la mise en œuvre de programmes améliorés de lutte contre la toxicomanie chez les jeunes dans la province, nous nous penchons sur les besoins globaux des jeunes en matière de toxicomanie, notamment sur le plan de l’éducation, de la prévention, de l’évaluation, de l’intervention, du traitement et de la réadaptation.
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Contact pour les médias: Jean Doherty
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