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May 29, 2008
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Le stress des aidants naturels et les mesures de soutien qui leur sont offertes - Thème de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés 2008 à l’Île-du-Prince-Édouard

Social Services and Seniors

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Le 15 juin est la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés à l’Île-du-Prince-Édouard et partout dans le monde. Localement, on organise des activités pour accroître la sensibilisation à la violence à l’égard des aînés. Cette année, ces activités porteront surtout sur le stress des aidants naturels et les mesures de soutien qui leur sont offertes.

« D’habitude, le rôle d’aidant naturel est un ajout aux nombreux autres rôles des gens, explique Richard Savidant, coprésident du comité responsable de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés de l’Î.-P.-É. Les gens sont rarement prêts à affronter les tâches qui les attendent. Cet atelier est une occasion de parler du stress des aidants naturels, de la façon que les aidants naturels peuvent s’occuper d’eux-mêmes et où trouver le soutien requis. »

Le 12 juin, il y aura un atelier gratuit à l’intention des membres de la famille, des aînés, des fournisseurs de services et des membres de la communauté portant sur les façons de reconnaître et de réduire le stress des aidants naturels, ainsi que sur où trouver le soutien requis par les aidants naturels et leurs proches. L’événement aura lieu au centre communautaire de St. Eleanors (1, promenade West à Summerside) de 10 h à midi. Le groupe d’experts sera composé de : Jackie Doran MacLeod, conseillère à la protection des adultes, ministère de la Santé; Claudette Cramm, coordonnatrice en soins infirmiers, Foyer Summerset; Debye MacDonald-Connolly, conseillère en santé mentale auprès des aînés, ministère de la Santé; Nancy Hashie, aidante naturelle avec la modératrice Faye Martin, directrice du Secrétariat aux aînés de l’Î.-P.-É.

« De nombreux enfants de l’après-guerre sont des aidants naturels auprès de leurs parents vieillissants ou le seront à l’avenir, de dire Casey McGannon, coprésidente du comité responsable de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés de l’Î.-P.-É. Cela vaut la peine de se renseigner sur les services d’aidants naturels et les mesures de soutien qui leur sont offertes et aussi de planifier pour l’avenir. »

Sont compris parmi les autres activités organisées : une tournée de conférences des clubs Rotary, ainsi que des stands aux événements communautaires dont la réunion annuelle, l’Expo des aînés de Prince-Ouest et la réunion annuelle de la Fédération des aînés de l’Î.-P.-É. Des trousses d’information seront également envoyées à toutes les églises de l’Île-du-Prince-Édouard, leur demandant de reconnaître la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés lors de leur service du dimanche 15 juin.

Le Réseau canadien pour la prévention des mauvais traitements envers les aîné(e)s définit la violence aux personnes âgées comme tout geste qui peut faire du mal à une personne âgée ou qui menace sa santé ou son bien-être. La violence peut être physique (p. ex. des coups), émotionnelle, verbale (p. ex. des insultes), financière (p. ex. l’appropriation de l’argent d’une personne âgée) ou sexuelle. Il peut également s’agir d’une violation des droits d’une personne âgée. Certains types de violence à l’égard des aînés touchent la violation de leurs droits. Selon le ministère de la Santé de l’Î.-P.-É., 133 adultes ont été référés au Service de protection des adultes l’an dernier, et 66 % des cas étaient des aînés âgés de 65 ans ou plus.

Le comité responsable de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés a été lancé en 2006 par le Secrétariat aux aînés de l’Î.-P.-É. et le représentant insulaire du Réseau canadien pour la prévention des mauvais traitements envers les aîné(e)s.

Pour en savoir davantage sur la violence à l’égard des aînés, consultez le site Web www.gov.pe.ca/seniors et cliquez sur le logo de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l’égard des aînés (en anglais). Si vous avez des questions ou que vous souhaitez réserver une présentation pour un organisme communautaire portant sur la violence à l’égard des aînés, l’exploitation financière et la fraude, ou le stress des aidants naturels et les mesures de soutien qui leur sont offertes, communiquez avec le Secrétariat aux aînés de l’Î.-P.-É. au 902-569-0588 ou par courriel à seniors@gov.pe.ca.
FICHE D’INFORMATION : Pourquoi des aînés sont-ils maltraités?
Dans le passé, les mauvais traitements à l’égard d’un aîné étaient attribués principalement au stress chez les aidants. Des recherches récentes démontrent que la dynamique entre les personnes à charge et leurs aidants est beaucoup plus complexe.
Aujourd’hui, les mauvais traitements à l’égard des aînés s’expliquent le plus souvent par :
• des liens de dépendance d’ordre physique, psychologique et financier entre la victime et l’agresseur. Les conclusions de la recherche sont contradictoires. Les aînés à charge ne sont pas tous maltraités. Des études indiquent même que l’agresseur est plus susceptible de dépendre de sa victime que l’aidant non-agresseur.
• les traits psychologiques de l’aidant violent. Un nombre imposant d’études établissent un lien entre les mauvais traitements et les problèmes de santé mentale, et les caractéristiques sociales des aidants. Ainsi, les agresseurs sont plus susceptibles que les aidants non-agresseurs d’abuser de l’alcool ou d’autres drogues.
• le stress situationnel. Le stress subi par l’aidant qui donne des soins de longue durée à un aîné conduit parfois aux mauvais traitements. Cependant, comme les interventions pour diminuer le stress (soins à domicile et services de relève, par exemple) n’ont pas réussi à réduire les mauvais traitements, on insiste moins sur l’importance particulière du stress chez l’aidant.
• les antécédents de violence familiale. Les enfants marqués par de longs antécédents de violence familiale peuvent se venger d’un parent. Selon les rares études sur le sujet, ce facteur expliquerait beaucoup plus la violence envers les enfants que la violence envers les aînés.
• l’isolement social. Bien que l’isolement ne soit pas une cause reconnue de mauvais traitements, les aînés maltraités sont moins susceptibles d’avoir des rapports avec leurs amis et parents que les autres aînés.
• les rapports de force profonds. L’expérience individuelle est inextricablement liée à des forces sociales et des usages institutionnels qui peuvent favoriser le déséquilibre des rapports de force dans les familles (p. ex., âgisme ou sexisme).

Source :
Centre national d’information sur la violence dans la famille, site Web de l’Agence de santé publique du Canada
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Contact pour les médias: Verna Lynne Weeks
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