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November 13, 2008
Pour publication immédiate

Les bandelettes réactives sont maintenant couvertes pour les personnes atteintes de diabète qui prennent de l'insuline

Social Services and Seniors

Les Insulaires qui prennent de l'insuline pour traiter leur diabète recevront de l'assistance pour couvrir les frais de leurs bandelettes réactives à partir de demain, Journée mondiale du diabète.
Le premier ministre, M. Robert Ghiz, et le ministre des Services sociaux et des Aînés, M. Doug Currie, ont annoncé aujourd'hui que les Insulaires insulinodépendants auront droit à jusqu'à 100 bandelettes réactives par mois, à une quote-part mensuelle de 11 $.
« Nous sommes très heureux de respecter la promesse que notre gouvernement a faite aux Insulaires insulinodépendants lors du discours du Trône, » a déclaré M. Ghiz. « Cette annonce représente un investissement de 1,5 million de dollars dans la santé des Insulaires. »
L'Île-du-Prince-Édouard compte 1 900 résidants qui prennent de l'insuline et vérifient leurs taux de glycémie à l'aide de bandelettes réactives ainsi que de glucomètres. Les bandelettes coûtent un dollar l'unité, tandis que les glucomètres sont fournis sans frais par les fabricants.
Le nouveau programme permettra aux personnes qui prennent de l'insuline de recevoir jusqu'à trois bandelettes réactives par jour, conformément aux recommandations présentées dans les dernières recherches médicales, y compris les Lignes directrices de pratique clinique nouvellement publiées par l'Association canadienne du diabète. Le patient est libre d'acheter des bandelettes additionnelles, ou de soumettre les frais supplémentaires à des régimes d'assurance maladie privés. Les pharmaciens et les médecins donnent accès aux bandelettes, qui sont offertes dans toutes les pharmacies de l'Î.-P.-É.
« Mon ministère a collaboré avec l'Association canadienne du diabète ainsi qu'avec des pharmaciens, des groupes de personnes âgées et des éducateurs en diabète pour appliquer les toutes dernières recherches cliniques dans la création de ce nouveau programme. Nous croyons qu'il s'agit d'un pas important pour aider les Insulaires qui prennent de l'insuline, » a déclaré le ministre des Services sociaux et des Aînés, M. Doug Currie.
L'annonce a été quelque peu retardée par le fait que le ministère des Services sociaux et des Aînés attend toujours un rapport scientifique d'un panel national nommé le SCPUOM (le Service canadien de prescription et d'utilisation optimales des médicaments). Ce rapport, qui devait paraître pendant l'été, examinera les données cliniques et les questions de rentabilité, et recommandera la fréquence optimale de vérification du taux de glycémie pour les personnes qui prennent de l'insuline. Le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard décidera peut-être de revoir sa politique sur les bandelettes réactives plus tard afin d'y intégrer les conclusions du panel.

FICHE D'INFORMATION

Bandelettes réactives

• Le diabète est une maladie causée par l'incapacité du corps à produire assez d'insuline ou de l'utiliser adéquatement, ce qui entraîne des taux glycémiques anormalement élevés qui peuvent endommager de nombreux tissus et organes du corps, et qui risquent de mener à la cécité, à l'insuffisance rénale et aux lésions des nerfs.

• Le diabète peut être traité avec une combinaison de diète, d'exercices, d'antidiabétiques oraux et d'injections d'insuline. Le ministère de la Santé dirige un Programme de diabète qui offre de l'éducation ainsi que des conseils sur la prévention et le traitement de cette maladie.

• 1 900 Insulaires sont insulinodépendants.

• Le système de soins de santé de l'Î.-P.-É. débourse environ 12,5 millions de dollars par année pour couvrir le total des frais médicaux liés directement au traitement du diabète et de ses complications (ex. : les soins hospitaliers, de médecin et de pharmacie).

• La vérification de la glycémie effectuée à domicile aide les personnes atteintes de diabète à maintenir des taux de glycémie normaux, ce qui contribue à réduire le risque de complications. Les patients utilisent des bandelettes réactives en conjonction avec un lecteur électronique portable pour mesurer avec exactitude la présence du glucose dans un petit échantillon de sang.

• Plus tôt pendant l'année, l'Association canadienne du diabète a publié de nouvelles Lignes directrices de pratique clinique pour la prévention et le traitement du diabète au Canada. Les lignes directrices recommandent aux personnes qui prennent de l'insuline de vérifier leurs taux de glycémie au moins trois par jour (plus fréquemment dans les cas où leurs taux sont bas ou élevés).

• L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) examine actuellement le traitement optimal du diabète par le biais de son programme SCPUOM (Service canadien de prescription et d'utilisation optimales des médicaments). Le SCPUOM établit et divulgue des informations sur l’efficacité clinique et la rentabilité fondées sur des données probantes au sujet de la prescription et de l'utilisation optimales des médicaments; il fournit aussi des stratégies, des outils et des services dans le but d’encourager l’utilisation de ces informations par les prestataires de soins de santé et les consommateurs dans leur prise de décisions.

• Une partie de l'étude sur le diabète du SCPUOM se penchera sur l'utilisation optimale des tests de glycémie effectués à domicile. La publication de ce travail était prévue pour l'été, mais a été reportée.
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Contact pour les médias: Stefanie Arduini
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