Le programme provincial de traitement de jour pour la consommation de drogues et la toxicomanie chez les jeunes est maintenant en état de fonctionnement, annoncent le premier ministre Robert Ghiz et le ministre de la Santé Doug Currie.

« En lançant ce programme, nous respectons notre engagement envers les jeunes et les familles de l’Île, affirme le premier ministre Ghiz. Malheureusement, trop de gens sont touchés par la consommation de drogues et d’alcool et la toxicomanie; mais ce nouveau programme aidera beaucoup les Insulaires qui font face à ces défis. »

« Le nouveau programme concordera bien avec les programmes de lutte contre les dépendances existants, ajoute le ministre Currie. Le gouvernement s’engage à développer le soutien offert aux jeunes insulaires qui ont des problèmes de toxicomanie et de consommation de drogues ainsi qu’à leur famille. Grâce à ce programme, nous pouvons mieux appuyer les jeunes qui ont besoin de traitements plus intensifs que ceux offerts par les services communautaires en toxicomanie. »

Nommé le programme Force, le nouveau programme de traitement de jour est administré dans un espace mesurant à peu près 5 000 pieds carrés dans le Royalty Centre, situé sur le croissant Enman, à Charlottetown. De l’hébergement surveillé est également mis à la portée des jeunes qui, selon leur évaluation préalable, en ont besoin lors de leur participation au programme. Cette composante du programme est offerte dans la région de Cornwall.

Chaque cycle du programme Force dure huit semaines et se déroule du lundi au vendredi. Le programme, qui vise les jeunes âgés de 13 à 18 ans, acceptera dix participants par cycle, au plus. Le premier cycle de huit semaines sera lancé le lundi 11 janvier.

Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Gerard Greenan, indique qu’un spécialiste en éducation fait partie de l’équipe du programme. Ce dernier aidera les participants à poursuivre leurs études et à garder le contact avec leur école lors de leur participation au programme Force. « Ce soutien additionnel facilitera la participation des jeunes tout en les motivant et en les préparant à retourner à l’école dès la fin du programme », explique le ministre Greenan.

Les participants sont orientés vers le programme Force par des intervenants en toxicomanie chez les jeunes qui travaillent partout à l’Île. Les jeunes sont d’abord évalués individuellement afin de déterminer s’il convient de les orienter vers un programme de traitement prolongé.

« Le programme Force et les programmes communautaires améliorés dans les domaines de la prévention, de la sensibilisation et de l’intervention précoce viendront compléter les services déjà offerts dans la province, de dire Margaret Kennedy, directrice de la Division des services communautaires de santé mentale et de toxicomanie au ministère de la Santé. Le personnel du programme Force collaborera avec des intervenants communautaires auprès des jeunes et des familles, des spécialistes en prévention et en intervention précoce, des travailleurs auprès des jeunes, des écoles, des organismes communautaires et d’autres groupes d’intérêt. Nous pourrons ainsi continuer d’améliorer les sources de soutien pour les jeunes qui ont des problèmes de toxicomanie et leur famille. »

Le programme Force fait partie de la Stratégie de lutte contre les drogues et la toxicomanie chez les jeunes de l’Î.-P.-É. que le gouvernement provincial a annoncée en 2007. La stratégie comprend cinq domaines clés, soient la prévention, la sensibilisation, l’intervention précoce, le counselling et le suivi.


QUESTIONS ET RÉPONSES

Nouveau programme de traitement de jour pour la consommation de drogues et la toxicomanie chez les jeunes et activités de prévention, de sensibilisation et d’intervention précoce

Quels types de services le nouveau programme de traitement de jour offre-t-il?

• Ce nouveau programme, nommé Force, offre les services suivants :
- counselling individuel
- soutien familial et parental
- programme d’études
- soutien pour la dépendance au jeu
- activités récréatives
- traitements en groupe
- développement des aptitudes à la vie quotidienne
- processus adaptable aux besoins de chaque client

• Le programme offrira également un appui aux jeunes qui souffrent de troubles sociaux et mentaux liés à des problèmes de consommation d’alcool et de drogues ou de toxicomanie.

Comment les jeunes peuvent-ils participer au programme?

Les services en toxicomanie appliquent les meilleures pratiques en évaluant les jeunes afin de déterminer le service ou l’intervention qui répond le mieux à leurs besoins individuels.

• Avant que le programme de traitement de jour et d’autres services ne soient considérés, les jeunes sont évalués individuellement par des intervenants en toxicomanie chez les jeunes à l’un des centres de services en toxicomanie de la province.

• Les intervenants évaluent les jeunes afin de déterminer s’il convient de les orienter vers un programme de traitement prolongé et, au besoin, font appel à d’autres fournisseurs de soins de santé.

• Les jeunes doivent assister à des séances de counselling dans leurs communautés respectives avant de commencer le programme.

Comment le processus d’aiguillage au programme fonctionne-t-il?

• Les participants potentiels sont orientés vers le programme Force par des intervenants communautaires en toxicomanie chez les jeunes qui travaillent à Alberton, à O’Leary, à Summerside, à Mount Herbert (région de Charlottetown), à Montague et à Souris.

• Les intervenants évaluent d’abord les jeunes et leurs familles afin de déterminer s’il convient de les orienter vers un programme de traitement prolongé. Avant de participer au programme, les jeunes feront l’objet de consultations et d’évaluations et auront accès à d’autres services communautaires.

Au maximum, combien de jeunes le programme accepte-t-il dans chaque cycle?

• Dix participants peuvent participer à chaque cycle de huit semaines, au plus.

Au minimum, combien de jeunes le programme accepte-t-il dans chaque cycle?

• Il doit y avoir au moins quatre jeunes qui participent à chaque cycle du programme.

• Dans le cas peu probable où il n’y aurait pas de participants pour un cycle donné du programme, le personnel modifiera l’horaire du programme pour assurer que la participation est adéquate avant le début du cycle. Le personnel se concentrera plutôt sur d’autres activités, notamment la révision et la modification du programme, la formation du personnel et le travail de préparation auprès des participants potentiels et de leur famille.
Quel est l’âge moyen des participants du programme Force?

• Les participants sont âgés de 13 à 18 ans. Selon leur évaluation, certaines personnes plus jeunes ou plus âgées sont également acceptées.

Sur quels sujets s’attarde-t-on avec les participants dans le cadre du programme?

• Dans le cadre du programme Force, les jeunes toucheront notamment aux sujets suivants :
- la prévention de la rechute
- l’estime de soi
- la dynamique familiale
- les relations saines
- la gestion de l’état de manque
- la communication efficace
- les choix sains
- la fixation d’objectifs
- la confiance en soi et la confiance dans les autres
- la gestion de la colère, de la dépression et d’autres émotions

Est-ce que les participants du programme Force continuent de suivre leur programme d’études?

• Oui. Les jeunes qui participent au programme Force travailleront avec le personnel du programme et du système d’éducation afin de mettre au point un plan d’études individuel.

• Les jeunes qui ne font pas partie du système d’éducation lors de leur participation au programme consulteront le spécialiste en éducation du programme Force afin d’explorer certaines possibilités, notamment un test de connaissances générales et le retour aux études.

La famille et les êtres chers peuvent-ils prendre une part active au programme?

• Oui. Le programme Force reconnaît le rôle important que jouent la famille et les êtres chers dans le processus de traitement.

• On encourage la famille à participer autant que possible.

• Les participants sont invités à déterminer les gens présents dans leurs vies qui leur sont d’un grand soutien.

• Des services de soutien à la famille seront offerts à tous les participants du programme Force. Entre autres, un programme sera présenté les mercredis soirs à l’intention des familles des participants pendant huit semaines, consécutivement avec le programme Force. Les familles auront également l’occasion de manifester leur appui en participant à des activités familiales le jour.

Un des éléments du programme est l’hébergement surveillé; comment cela fonctionne-t-il?

• Les besoins en matière de transport et d’hébergement seront évalués et comblés sur une base individuelle. Les intervenants communautaires en toxicomanie chez les jeunes détermineront ces besoins lors du processus d’évaluation.

• De l’hébergement surveillé est disponible à Cornwall pour cinq jeunes, au maximum, qui participent au programme Force.

• Les participants y seront surveillés cinq jours par semaine, du dimanche au vendredi matin, lorsque le programme est en cours.

Quels employés ont été embauchés pour travailler au programme?

• L’équipe du programme Force comprend le directeur du programme, un employé de soutien administratif, un thérapeute en santé mentale, un intervenant auprès des jeunes, un travailleur scolaire auprès des jeunes/spécialiste en éducation, deux travailleurs auprès des jeunes, ainsi qu’un intervenant auprès des jeunes et des familles.

• Le ministère de la Santé embauche des travailleurs auprès des jeunes afin d’assurer la supervision des participants chaque semaine lors des cinq jours d’hébergement surveillé.

Combien de temps le programme Force dure-t-il?

• Chaque cycle du programme est d’une durée de huit semaines et se déroule du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 16 h. Il y a également des activités familiales en soirée.

Y a-t-il des pauses entre chaque cycle du programme?

• Oui. Une pause de deux semaines sépare chaque cycle du programme pour permettre au personnel de préparer le prochain cycle, de réviser le programme, de travailler avec les écoles à la préparation de programmes d’études et d’initier les jeunes et leur famille au programme.

Combien coûtera l’administration du programme Force et des autres activités communautaires de prévention, de sensibilisation et d’intervention précoce?

• Le coût annuel prévu pour administrer le programme Force et l’hébergement surveillé à Cornwall est environ 950 000 $.

• Le budget provincial total alloué pour la première année est environ 1,2 million. Ce montant comprend le financement du travail lié au développement de la stratégie et aux activités de prévention, de sensibilisation et d’intervention précoce.

Après avoir terminé le programme, les jeunes auront-ils des occasions de suivi?

• Oui. Des occasions de suivi seront organisées dans la collectivité du participant par des intervenants communautaires.

De quelle façon la province sensibilise-t-elle les jeunes et les parents aux effets de la consommation d’alcool et de drogues?

• Le ministère de la Santé a embauché à temps plein un coordonnateur en matière de prévention, de sensibilisation et d’intervention précoce. Ce dernier collaborera avec l’ensemble des collectivités de l’Île pour élaborer des plans d’action dans le but d’appuyer les parents et les jeunes touchés par des problèmes de toxicomanie et de consommation de drogues et d’alcool.

• En 2009, le ministère a entrepris une campagne de sensibilisation aux conséquences de la toxicomanie et de la consommation de drogues et d’alcool chez les jeunes. La campagne, qui se poursuivra cette année, apparaît dans les journaux, à la radio, à la télévision et sur Internet. Des affiches et des dépliants ont également été créés.

• Le ministère de la Santé continue de travailler avec le ministère de l’Éducation afin de promouvoir des activités scolaires en matière de prévention, de sensibilisation et d’intervention précoce.

• Le ministère de la Santé continue également de mettre au point des ressources d’information en ligne interactives pour les jeunes et les parents.

• Le ministère a reçu des fonds pour embaucher deux autres intervenants en toxicomanie chez les jeunes ainsi qu’un spécialiste en intervention précoce pour offrir des services aux collectivités l’après-midi, le soir et la fin de semaine. Ces postes ont été pourvus et s’ajoutent aux services du Centre provincial de traitement des toxicomanies à Mount Herbert ainsi qu’aux services de consultation qu’offrent les centres de services en toxicomanie de la province aux jeunes et à leur famille.

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