Saut au contenu principal

Web Archive

print small medium large 

also available in English
March 16, 2012
Pour publication immédiate

La province célèbre 160 ans d’enseignement gratuit

Éducation et Développement de la petite enfance

Cette fin de semaine, nous soulignons la 160e année d’enseignement gratuit à l’Île-du-Prince-Édouard, a déclaré Alan McIsaac, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance.

« Je suis heureux de reconnaître cette date importante de l’histoire législative de notre province, car elle marque la création officielle de notre système d’éducation publique gratuit, a souligné le ministre McIsaac. Nous devons rappeler l’héritage de George Coles et la création de la Free Education Act (loi sur l’enseignement gratuit). Soyons fiers de l’excellent système d’éducation publique dont nous profitons aujourd’hui. »

La Free Education Act a reçu la sanction royale le 3 avril 1852. Il s’agissait d’un événement révolutionnaire pour l’Île-du-Prince-Édouard, qui est devenue la première des anciennes colonies britanniques à offrir une éducation publique gratuite à tous.

Avant 1852, le système d’éducation était sous-développé et manquait de fonds. La qualité de l’enseignement laissait à désirer, même si le gouvernement l’évaluait régulièrement. D’ailleurs, les salaires des enseignants étaient peu élevés et ceux-ci n’étaient pas payés régulièrement, ce qui dissuadait souvent les meilleurs instructeurs de venir enseigner à l’Île. En 1851, mécontents de l’éducation, les gens ont commencé à faire pression sur le gouvernement pour changer la situation.

Cette vague de réforme était menée par George Coles, le tout premier premier ministre de l’Île, et l’un des mieux connus. Jeune enfant, George Coles fut peu instruit, mais il a rapidement pris de l’importance à titre de riche entrepreneur avant de se lancer dans le monde de la politique.

En 1851, lors de la troisième séance de la dix-huitième Assemblée générale, l’on a formé un comité spécial sur l’enseignement gratuit. Le public a manifesté son appui en soumettant 53 pétitions l’année suivante, lors de la quatrième séance.

Le 18 mars 1852, la Free Education Act fut déposée à la Chambre d’assemblée. Le projet de loi fut ratifié à sa troisième lecture le 1er avril 1851, et la sanction royale fut accordée par le lieutenant-général deux jours plus tard.

La nouvelle loi a rendu l’enseignement accessible à tous, y compris aux enfants des membres de la classe ouvrière. Les enseignants profitaient désormais d’une sécurité d’emploi. La construction d’écoles et les coûts d’entretien étaient financés par les taxes locales. Deux ans après l’adoption de la loi, le nombre d’élèves avait déjà doublé.

« La colonie de l’Île-du-Prince-Édouard a adopté la Free Education Act en 1852 pour satisfaire les parents qui exigeaient l’enseignement gratuit pour leurs enfants, d’affirmer Owen Parkhouse, président de la Fédération foyer-école de l’Î.-P.-É. Grâce à cette loi, les Insulaires avaient un meilleur accès à l’enseignement gratuit que les Britanniques à cette époque. La Fédération foyer-école applaudit la vision des parents qui nous ont précédés et qui ont créé une foule de possibilités pour les générations suivantes. »

La Free Education Act était une mesure législative des plus importantes. Elle a permis à l’Île-du-Prince-Édouard de devenir la première des anciennes colonies britanniques et la première province du Canada à créer un système scolaire public et accessible. C’est de cette loi qu’a découlé la tradition d’éducation publique de qualité au Canada.
-30-
Contact pour les médias: Major Stewart
French - back to top