La mise en oeuvre d’un nouveau système de gestion de la qualité de l’air est l’une des mesures supplémentaires prises par les ministres de l’Environnement fédéral, provinciaux et territoriaux pour améliorer la qualité de l’air au pays et ainsi protéger l’environnement et la santé des Canadiens et des Canadiennes, a déclaré Janice Sherry, ministre de l’Environnement, du Travail et de la Justice.

« Les Insulaires respirent un air de bonne qualité; mais comme le reste de la population canadienne, ils comptent sur le gouvernement pour protéger cette ressource pour le bien de l’environnement et de la santé humaine, a dit la ministre Sherry. En s’appuyant sur les mesures déjà établies par les provinces, le système de gestion permettra d’intervenir au niveau régional et soutiendra la coordination des actions des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en matière de qualité de l’air. »

Le nouveau système, approuvé lors de rencontres intergouvernementales tenues récemment à Lake Louise, en Alberta, aidera les provinces à obtenir de bons résultats en ce qui concerne la qualité de l’air sans entraver la capacité concurrentielle des différentes régions du pays.

Le système de gestion de la qualité de l’air comprend :

• des normes nationales relatives à la gestion de la qualité de l’air extérieur;
• des exigences en matière d’émissions à l’intention des grandes industries canadiennes;
• un cadre régissant la gestion provinciale et territoriale de zones atmosphériques en vue de prendre des démarches adaptées aux sources précises d’émissions atmosphériques dans une région donnée;
• des bassins atmosphériques régionaux qui faciliteront les interventions concertées lorsque des émissions atmosphériques traversent une frontière; et
• un groupe de travail intergouvernemental qui favorisera la collaboration et élaborera un plan pour réduire les émissions provenant du secteur des transports.

Dans le cadre du nouveau système de gestion, les gouvernements ont convenu d’établir de nouvelles normes relatives aux particules et à l’ozone, les deux composantes principales du smog. De nouvelles normes sont également en cours d’élaboration pour le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote. En outre, le système de gestion assurera la surveillance et la communication de données sur la qualité de l’air extérieur et les émissions des principales sources industrielles du Canada.

La ministre Sherry a également noté qu’il y a trois ans, un travail a été entrepris auprès des grands détaillants, du secteur de la restauration et de l’alimentation, des entreprises de marque et de l’industrie de l’emballage afin d’établir une approche axée sur les industries pour réduire la quantité d’emballage produit au Canada. Ces initiatives réduiront l’empreinte du Canada en matière d’emballage.

Au cours de la prochaine année, le Conseil canadien des ministres de l’Environnement poursuivra son travail sur l’amélioration de l’environnement en se penchant sur les problèmes liés à l’eau, à l’air et aux déchets. La prochaine réunion du Conseil aura lieu au Nunavut.

On peut consulter le site www.CCME.ca pour en savoir davantage.

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